Y a-t-il une place pour opensocial dans l’enseignement supérieur ?

Auteur : David Verdin
181 : Y a-t-il une place pour opensocial dans l’enseignement supérieur ?
Monsieur Le Bellec, professeur d'université à Angers est spécialiste des champignons vénéneux. Il a mis en place un excellent catalogue en ligne des espèces recensées. Monsieur Kovacik, chercheur à Varsovie, anime un groupe de chercheurs européens sur les champignons dont Monsieur Le Bellec fait partie. Il se sert pour cela de la plateforme de groupware déployée en Pologne sur laquelle sont inscrits de nombreux chercheurs européens. Ils décident de permettre à cette communauté de contribuer au catalogue de monsieur Le Bellec. Se posent alors de nombreuses questions parmi lesquelles : Comment gérer les autorisations d'accès aux données déposées par chaque chercheur ? Comment permettre l'utilisation des données du catalogue dans le wiki collaboratif ?
À cette problématique, devenue si courante dans les milieux scientifiques, la technologie opensocial propose des réponses. Développée dans le but de permettre l'interaction entre applications hétérogènes et indépendantes, elle offre notamment des mécanismes simples et sécurisés de transfert de données fondés sur le consentement de l'utilisateur.
L'objectif de cet article est de présenter un tour d'horizon de la technologie opensocial et du protocole Oauth sur laquelle elle s'appuie. Nous explorerons ensuite des pistes d'applications dans le domaine de l'enseignement supérieur et de la recherche, notamment à travers l'exemples des implémentations réalisées par RENATER dans le cadre d'organisations virtuelles trans-fédérations.
Vidéo
Documents